Mai 2015, premier voyage en famille avec enfants, vélos et remorque. Un test sur trois jours pour se jeter à l’eau.
Départ de Saillans dans la Drôme, nous équipons les vélos et les remorques. Deux enfants de 4 ans et 2 ans pour Andy, le plus grand de 5 ans pour moi.
Cette première étape sera courte, l’idée étant surtout d’expérimenter le couchage sous la tente et le matériel de bivouac. Nous qui pensions pouvoir planter la tente facilement en pays Diois, nous avons été assez surpris de constater que la plupart des terrains rencontrés étaient clos et étiquetés « propriété privée, défense d’entrer. »
Nous trouvons finalement l’endroit parfait. En retrait de la route, plat et ouvert. Nous sortons le matériel, fatigués des quelques kilomètres parcourus, et de la baignade en rivière. Après avoir installé les deux tentes, une voiture s’arrête à notre niveau. C’est la fille du propriétaire qui se manifeste, mécontente de nous trouver installés. Elle nous explique que ce terrain était auparavant ouvert à ceux qui désiraient y dormir, mais qu’ils avaient fini par ne plus accepter les campements devant les incivilités et les abus de certains. Rassurée par la présence des enfants, et entendant que nous repartions le lendemain matin, elle finit par accepter.
La nuit se passe bien, nous sommes réveillés par la fraicheur du matin… et les enfants! Nous plions le campement, et repartons, direction Die!
Nous passons la journée à Die, et repartons en fin d’après-midi à la recherche d’un campement.
Tâchant d’éviter la grande route, nous nous retrouvons sur un chemin caillouteux, sans réelle possibilité de planter la tente. Notre recherche nous mènera sur les hauteurs de Pontaix… Nous finirons par trouver un terrain au bord de la route, qui convenait. L’heure tardive ne nous permettait pas non plus de faire la fine bouche.
Après une nuit tranquille, nous avons plié bagage, direction Saillans pour boucler notre weekend.
Cette première expérience (55km), en terrain connu et de courte durée, nous a tout de même permis de confirmer notre envie de voyager de cette manière. Le rythme imposé par nos enfants en bas âge, qui ne peuvent pas être lâchés des yeux, le stress qui monte lorsque l’on tarde à trouver un endroit pour dormir, l’effort physique du mode de transport ont certes constitué des épreuves mais le plaisir des temps passés en famille, les sensations de liberté et les échanges avec les personnes attirées par nos véhicules font vite oublier les difficultés.